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Titre du blog : OBAMA-GENERATION-DREAM'S
Auteur : OBAMA-KIDS
Date de création : 08-11-2008
 
posté le 08-11-2008 à 18:54:12

Barack Obama, prêt à affronter la crise financière

 

samedi 08 novembre 2008

La crise s'aggrave, Barack Obama montre qu'il est prêt

Reuters
Barack Obama entouré, hier, de son équipe économique. Les médias américains ont remarqué ses traits fatigués, marques d'une très longue campagne. Et sa détermination. : Reuters
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Il ne s'installera à la Maison-Blanche que dans onze semaines. Mais, alors que l'Amérique entre en récession,le futur Président a voulu rassurer les marchés et l'opinion.

Trois jours seulement après son élection, Barack Obama a tenu sa première conférence de presse vendredi. Sujet: l'économie, forcément. Le futur Président a souligné l'urgence. « Nous nous sommes réveillés ce matin avec la triste nouvelle que 240 000 emplois ont été perdus en octobre (...) Nous sommes confrontés au plus grand défi de notre vie », a-t-il souligné. Il s'attend à ce que deux millions de chômeurs s'ajoutent, l'an prochain, au 10 millions déjà recensés.

Dream team

Barack Obama, flanqué du futur vice-Président, Joe Biden, venait de réunir, dans un grand hôtel de Chicago, les conseillers économiques de son équipe de transition. Il y avait là Larry Summers et Robert Rubin, deux anciens secrétaires au Trésor de Bill Clinton, et Timothy Geithner, le patron de la Réserve fédérale à New York, qui alertait, depuis 2005, sur les dangers de la finance folle.

L'un de ces trois-là pourrait être nommé, dans les jours qui viennent, secrétaire au Trésor. Un poste clé lorsque Obama prendra les manettes, le 20 janvier. D'ici là, il entend ne pas gêner George Bush. Il l'a souligné d'entrée: « Il n'y a qu'un gouvernement et il n'y a qu'un Président.»

Son apparition d'hier avait trois objectifs à une semaine seulement du G20, auquel il ne participera donc pas, quoique George Bush lui ait ouvert la porte : 1) Montrer qu'il prend la mesure de la crise. 2) Montrer qu'il est déjà au travail. 3) Montrer qu'il est entouré d'une dream team (équipe de rêve).

Car il y avait à ses côtés une brochette d'éminences : Eric Schmidt, le PDG de Google. Et aussi, au téléphone, depuis Omaha (Kansas), Warren Buffett, 75 ans, l'homme le plus riche au monde, véritable gourou qui a fait fortune sans quitter sa ville natale, en investissant dans les fleurons de l'économie réelle, tels Coca-Cola et Gillette.

Ou encore Paul Volcker, qui devrait s'installer à Washington, dès la semaine prochaine, avec une équipe restreinte, pour travailler en lien avec les équipes de Bush.

Priorités: la classe moyenneet l'automobile

S'il n'a fait aucune annonce, Obama a indiqué quels caps il fixerait dès sa prise de fonction pour « sortir de l'ornière où (l'on) est tombés ». Il y en a trois : 1) un « plan de sauvetage pour la classe moyenne », allongeant la durée d'indemnisation du chômage et instaurant des ristournes d'impôt sur la création d'emploi ; 2) des mesures pour éviter que la crise financière ne se propage aux PME ; 3) un plan spécifique pour l'automobile, « colonne vertébrale de l'industrie américaine », pour aider ce secteur à se reconvertir dans la production de véhicules peu gourmands.

Tout cela figurait déjà dans les promesses de campagne du candidat Obama. Hier soir, le futur Président a martelé qu' « on ne peut attendre », manière de peser, déjà, sur les choix de l'administration finissante.